Communiqué de presse – Interdiction pêche -dinophysis – JUILLET 2016
Le Dinophysis est un phytoplancton toxique.
L’apparition de Dinophysis dans les eaux côtières est généralement observée en été en Manche. Certaines conditions hydrologiques, telles que la stratification des masses d’eaux en couches de température et de salinité différentes, sont connues pour favoriser son développement. Lors des épisodes toxiques DSP, les moules sont les coquillages qui sont généralement les plus toxiques et qui se contaminent le plus vite. Mais d’autres coquillages sont concernés comme les palourdes, les coques, les donaces (ou donax), les amandes de mer, les huîtres, les pectinidés, etc….
La zone de développement du Dinophysis se situe donc principalement au niveau du panache de la Seine. La zone d’Antifer apparaît comme une zone d’accumulation préférentielle de Dinophysis : ceci est expliqué en grande partie par la configuration du site, le régime des vents, les courants de marée résiduels ainsi que par les excellentes conditions de croissance fournies par le panache de dilution de la Seine (stratification, richesse nutritive).
Sources :
1 REPHY espèces toxiques et toxines – synthèse sur 10 ans
2 Résultats de la surveillance de la qualité du milieu marin littoral – Départements : Seine-Maritime, Eure, Calvados et Manche, 2005, IFREMER, Direction de l’Environnement et de l’Aménagement LIttoral – Laboratoire Environnement et Ressources de Normandie, 80p.
3 CUGIER P., 1999, Modélisation du devenir à moyen terme dans l’eau et les sédiments des éléments majeurs (N, P, Si) rejetés par la Seine en baie de Seine, Université de Caen, Th. Géophys., 250p.
4 CUGIER P., BILLEN G., GUILLAUD J.F., GARNIER J., MENESGUEN A., 2005. Modelling the eutrophication of Seine Bight (France)under historical, present and future riverine nutrients loading. Journal of hydrology, 304 (2005). P 381-3