En plus de leur intérêt patrimonial, les amphibiens sont d’une utilité écologique reconnue et ils sont protégés par la loi. Ils interviennent dans la régulation des invertébrés et des insectes qu’ils prédatent.
Sans l’intervention des grenouilles, les moustiques proliféreraient allégrement dans les zones marécageuses. Ce serait alors un problème coriace à résoudre…
Malheureusement, d’après les résultats de la liste rouge (UICN) 23% des espèces d’amphibiens sont menacées et 60 % sont en déclin en France Métropolitaine.
Le programme POPAmphibien coordonné par la Société Herpétologique de France (SHF) constitue une réponse à des besoins nationaux concernant la conservation des populations d’amphibiens. Son objectif est d’apporter à la communauté scientifique et aux acteurs de l’Environnement la vision la plus juste possible de l’état des populations et de leur évolution.
Deux approches sont proposées :
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Protocole de suivi de l’occurrence des communautés d’amphibiens : POPAmphibien Communauté
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Protocole de suivi de l’occurrence et de l’abondance d’espèces cibles : POPAmphibien Spécifique (par ex.POPAmphibien «Tritons», PopAmphibien « Grenouilles brunes », etc.)
Les deux approches sont compatibles, complémentaires et indépendantes. L’une et/ou l’autre peuvent être choisies en fonction des objectifs et des moyens.
Le pôle environnement réalise ses suivis à Arques-la-Bataille et à Penly.
Nous intervenons aussi pour des opérations de sauvetage des amphibiens sur la route de Petit-Appeville : le département de Seine-Maritime a mis en place un dispositif permettant aux batraciens de franchir l’obstacle du trottoir lorsqu’ils franchissent la route. Des bénévoles et des passionnés se mobilisent entre février et mai pour ramasser et transporter les batraciens qui traversent la route.
