La pêche de la coquille Saint Jacques n’est pas terminée, mais déjà les équipages se préparent à une nouvelle pêche saisonnière très particulière : la pêche de la seiche. Pour cela, l’équipage va d’abord aller placer ses filières de casiers, qui seront ensuite remontées régulièrement pour récupérer les céphalopodes piégés à l’intérieur.
Chaque filière regroupe une vingtaine de casiers, de chaque côté une ancre fixe la ligne sur le fond et une bouée drapeau permet au bateau de la repérer et de la récupérer facilement. Les seiches vont rentrer dans le casier simplement pour s’y cacher et pondre, il n’y a pas besoin d’appât. Les marins peuvent éventuellement y placer une bouteille de lait ou un CD qui peuvent agir comme leurre, mais l’efficacité n’est pas avérée.
Le Paskisa a mis en place ses filières début avril, qui représentent plus de 1 000 casiers. Afin de reprendre la pêche à la coquille rapidement, l’opération se déroule sur une journée, et c’est en une dizaine de voyages que toutes les filières ont été mises à l’eau, à raison de 7 filières de 20 casiers par voyage, soit environ 140 casiers sur le pont !
Pour le chargement, 2 équipes de 4 hommes travaillent en parallèle. La première équipe charge l’avant, la deuxième l’arrière. Dans chaque équipe, 2 marins sont sur le quai pour descendre les casiers, 2 autres sont sur le bateau pour les placer. Les casiers étant déjà fixés aux filières, il faut absolument qu’ils soient rangés correctement. En mer, lors de la mise à l’eau, il faut que les casiers de la même filière soient mis à l’eau dans l’ordre et sans accroche.
Début juillet, c’est l’opération inverse qui sera effectuée, les lignes seront relevées, les casiers nettoyés, réparés et stockés jusqu’à l’année suivante.