Les zones humides sont définies par la loi sur l’eau comme des « terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. La végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
Caractérisées par leur richesse et leur grande diversité, les zones humides jouent un rôle fondamental pour la préservation de la diversité biologique, la lutte contre les inondations et le maintien de la qualité des eaux. Lieux d’une grande productivité, elles abritent 35% des espèces rares et en danger. En France, 50% de l’avifaune et 30% des espèces végétales sont inféodées aux zones humides.
Chaque zone humide est spécifique et dépend à la fois du type de la zone humide (alluviale, stagnante, maritime…) et des caractéristiques hydrogéomorphologiques du site considéré (hydrologie, nature des substrats traversés, forme de la vallée, pédologie…).
La basse vallée du Dun abrite une faune et une flore riches et diversifiées
Les prairies humides assurent des fonctions essentielles pour des espèces végétales et animales : alimentation permanente ou périodique, espace de reproduction pour une partie des poissons et des oiseaux d’eau qui se reproduisent exclusivement en zone humide où ils trouvent des conditions adéquates pour leur frai pour les premiers, et leur nidification et nurserie pour les seconds. Les prairies inondables constituent les principales zones de frai des brochets.
Elles assurent aussi une fonction d’abri et de protection : ce rôle peut s’avérer très important pour les poissons lors des crues et des pollutions. Les oiseaux ont besoin de ces abris lors de la mue ou comme protection contre les prédateurs.
Important lieu de passage des voies migratoires, le bassin Seine-Normandie présente un intérêt stratégique en France et en Europe pour un nombre considérable d’oiseaux d’eau migrateurs.
Les prairies saumâtres
Dans les prairies plus humides et même saumâtres depuis « les salines » jusqu’à Saint-Aubin-sur-Mer pousse encore l’Aster maritime.
Le maintien d’une trame resserrée pour les zones humides est essentiel. En plus d’une avifaune très riche, nombres d’insectes vivent dans ces zones humides et une trop grande distance entre deux zones distinctes est une barrière infranchissable pour les libellules, papillons, coléoptères, etc…
oui c’est vraie les zones humides ont une trés grande importance ……est ce que vous connaisser chott chergui (855500 ha) classé depuis 2002 en algérie ouest.mais rien avoir à ce jour . a trés bientot.