L’étoile de mer

Asterias rubens

Common starfish

 

Embranchement : échinodermes
Classe : astérides
Ordre : Forcipulatides
Famille : Astériidés

L’étoile de mer dispose de podia situé sur sa face orale. Ce sont de petits organes disposés en rangées qui jouent un rôle dans la locomotion et la nutrition.
Aussi appelés pieds ambulacraires, ces organes se présentent sous la forme de petits tubes mous et creux, contractiles. Leur extrémité, collante, sert au déplacement de l’animal et à acheminer la nourriture vers la bouche. Cette capacité d’adhésion permet à l’étoile de mer d’escalader des parois rugueuses et verticales.
Certains podia, situés à l’extrémité des bras de l’étoile, sont munis de cellules photosensibles. D’autres structures sensorielles donnent des informations tactiles et olfactives.
Alimentation
L’étoile de mer commune se nourrit de moules, huîtres et autres bivalves. Elle utilise ses podia aux extrémités collantes pour desserrer les valves des coquillages. Elle fait alors sortir son estomac par sa bouche et l’introduit dans la coquille du bivalve pour le digérer. Les sucs digestifs traversent la paroi de l’estomac et attaquent les tissus du mollusque. Lorsque la digestion est terminée, l’estomac retourne en position intérieure.

Cette faculté d’ouvrir les coquillages bivalves obligent les ostréiculteurs et mytiliculteurs à protéger leurs élevages de la prédation de l’étoile de mer.

Reproduction

Les sexes sont séparés. La fécondation a lieu en pleine eau et donne des œufs qui aboutiront à des larves planctoniques. Deux mois plus tard a lieu la métamorphose qui permettra d’obtenir une petite étoile qui rejoindra le fond marin.

Asterias rubens possède d‘importantes capacités de régénération. Les bras peuvent être perdus suite à la capture par un prédateur. Le bras se casse alors sous l’action d’un dispositif interne. La rupture présente une cicatrice nette facilitant la cicatrisation puis la repousse.
Un bras seul peut lui aussi régénérer une étoile entière, mais il est dit qu’il faut qu’il y ait au moins une portion du disque central sur le bras restant pour que la régénération puisse avoir lieu.
Il n’est pas rare de voir une étoile régénérant un ou plusieurs bras.